Dans un cas de maladie ou de malaise, les patients devraient pouvoir se rendre facilement et rapidement à l’hôpital. Outre l’utilisation de l’ambulance, d’autres moyens de transport médicaux tels que le VSL sont disponibles. Cependant, certaines conditions doivent être réunies pour avoir droit à ce mode de transport sanitaire.
Sommaire
Qu’est-ce qu’un VSL ?
Un VSL ou Véhicule Sanitaire Léger est un type de véhicule destiné au transport de personnes nécessitant une assistance sanitaire, mais dont l’état de santé ne requiert pas une intervention immédiate. Les patients et personnes à mobilité réduite à bord d’un VSL sont généralement conduits vers des établissements de santé dans les bonnes conditions médicales. En effet, les véhicules sanitaires légers sont équipés de dispositifs médicaux appropriés pour assurer le confort et la sécurité des personnes transportées. De plus, ils sont conduits par des chauffeurs formés pour répondre aux besoins spécifiques des passagers médicaux.
Reconnaissable par sa carrosserie blanche ornée d’une croix, le VSL présente quelques similitudes avec le taxi conventionné. Il est donc possible de réserver un taxi pour un transport médical et de bénéficier des premiers soins de secours le temps d’arriver à l’hôpital.
Quelle est la différence entre une ambulance et un Véhicule Sanitaire Léger ?
Bien qu’ils soient tous deux des moyens de transport médicaux, on note des différences entre une ambulance et un VSL. Déjà, l’ambulance est destinée au transport des cas sanitaires très urgents. De plus, elle convient mieux aux patients qui doivent se déplacer en position couchée, tandis que le VSL est adapté pour les patients capables de se déplacer en position assise. En outre, les ambulances sont équipées d’instruments médicaux sophistiqués assurant une prise en charge médicale avancée tout au long du trajet, ce qui n’est pas le cas avec un VSL ou encore un taxi conventionné. Il est important de noter que tous ces moyens de transport sont couverts par l’Assurance Maladie, chacun étant destiné à une catégorie spécifique de patients.
Dans quel cas peut-on avoir droit à un VSL ?
L’utilisation d’un Véhicule Sanitaire Léger est autorisée sous certaines conditions. Pour avoir droit à ce transport médicalisé, il faudrait en effet :
- Obtenir une prescription médicale de transport assis délivrée par un médecin ;
- Que le patient soit une personne âgée, à mobilité réduite ou nécessite des conditions particulières d’hygiène pendant son déplacement ;
- Que le patient ait besoin d’assistance et ne soit pas en mesure de se déplacer seul ;
- Obtenir un accord préalable de l’Assurance Maladie ;
- Recevoir un traitement médical spécifique dans le véhicule.
Est-ce que les frais de VSL sont pris en compte par l’Assurance Maladie ?
Oui, l’Assurance Maladie prend en charge les frais de VSL. Dans certains cas, elle prend en charge 65 % des frais tandis que dans d’autres, elle peut en prendre la totalité. Le transport est pris en charge à condition que le patient présente son bon de transport ou la prescription médicale de transport assis. L’autre condition est qu’il doit avoir ses droits CPAM actifs. Pour bénéficier d’une prise en charge à 100 %, il faut que le patient dispose d’une pension d’invalidité ou qu’il soit dans une situation d’Affection Longue Durée (ALD). La complémentaire santé du patient peut aussi prendre en charge le reste des frais.
Peut-on choisir un autre moyen de transport sanitaire en dehors du VSL ?
Non, il n’est pas recommandé de choisir un autre moyen de transport pour un acheminement médical. En effet, le professionnel de la santé qui donne la prescription médicale choisit le mode de transport en fonction du profil du patient. Cela veut dire que le VSL est le véhicule le plus approprié et le plus apte à répondre aux besoins du patient le temps de son transport.
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